Techniques professionnelles
UC D31
Techniques professionnelles
Valeur : 15 crédits
Ecrit : 6 heures -- Coef. 6
Communication de l’entreprise
Histoire de la communication d’entreprise :
- Les évolutions dans le temps de la communication d’entreprise : une prise de conscience anglo-saxonne ;
- La formalisation de cette communication ;
- Une évolution liée à la réglementation, à l’évolution de la société ;
- Une évolution liée à des effets de mode ;
- La communication commerciale et non commerciale : enjeux de chacune de ces communications (différentes et complémentaires) ;
- La communication interne et externe : enjeux de chacune ;
- Les enjeux de la communication : « passer des messages, se faire connaitre, parler de son produit.
Préparations à la communication : études préalables
- Motivations de l’action de communication envisagée – Fixation des objectifs à atteindre – Définition des critères de mesure de l’objectif ;
- Rédaction d’un cahier des charges ;
- Budget de l’action de communication ;
- Type d’étude préalable à mettre en place :
- étude qualitative ou/et quantitative ;
- étude en interne ou/et sous-traitée ;
- étude utilisant l’outil statistique : création d’un
- échantillon de personnes, définitions de critères d’étude précis et pertinents ;
- étude utilisant l’outil informatique : tableurs, bases de données.
- Sources d’informations :
- l’entreprise (bases de données clients, personnel de l’entreprise, comptabilité et gestion de l’entreprise ...) ;
- bases de données achetées ;
- internet ;
- bibliographie.
Communication écrite
- Choix du mode de communication en fonction :
- de l’objectif ;
- du public visé ;
- du budget.
- Types de communication interne : note de service, compte-rendu, circulaire, règlement intérieur, livret, affichage sur lieu de travail, organigramme, « trombinoscope » ...
- Types de communication externe : dépliant, «tract», plaquette, documents comptables et tableaux de synthèse, publicité (texte, images).
Communication orale
- Choix du mode de communication en fonction
- de l’objectif ;
- du public visé ;
- du budget.
- Types de communication interne : entretien personnel, réunion de service, assemblée générale, séminaire, vidéo-conférence, film ...
- Types de communication externe : entretien client, organisation de congrès de séminaire, participation à un salon, publicité radiophonique ou télévisée
- Reprise de notions de base de la communication : prise de parole, conduite de réunion, techniques de communication.
Nouveaux outils de communication
- Outil informatique de présentation : diaporama ;
- Site internet – Site intranet ;
- Courriels : listes de diffusion ;
- Réseaux sociaux ;
- Intérêt de ces outils :
- rapidité ;
- facilité ;
- efficacité ;
- coût.
- Inconvénients de ces outils :
- aujourd’hui peu différenciant pour certains d’entre eux ;
- message nécessairement simple ;
- accroissement du risque juridique de par la facilité d’utilisation (listes de diffusion de courriels).
Analyse de l’impact de l’action de communication
- Choix préalable des critères d’analyse ;
- Collecte des informations ;
- Analyse proprement dite ;
- Rédaction d’un rapport pour sa hiérarchie.
Gestion de l’entreprise : approches juridique et comptable
Création d’entreprise
- Préalable à la création - les statuts : siège social, dirigeant, capital social et associés (actionnaires), objet social ...
- Formalités administratives : Centre de Formalité des Entreprises, Journal d’Annonce Légale, obligations fiscale et sociale ...
Fonctionnement de l’entreprise
- Obligations administratives : Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire (AGO – AGE), Procès Verbaux ;
- Obligations déclaratives : TVA, IS, Organismes sociaux ... Télédéclarations ;
- Autres obligations : assurances, gestion administrative, déclarations aux services douaniers ;
- Aspects administratifs de la gestion du personnel : établissement des bulletins de salaires, obligations déclaratives ;
- Répartition du résultat (affectation du résultat).
Evolution de l’entreprise
- Modifications statutaires ;
- Augmentation (diminution) de capital : aspects administratifs, aspects économiques, aspects fiscaux.
Gestion financière de l’entreprise : le Compte de Résultats (CR)
- Analyse de l’activité :
- Evolution du Chiffre d’Affaires ;
- L’entreprise dans son marché : caractéristiques de ce marché, concurrence, modes d’approche de la concurrence par l’entreprise (baisse des prix ou R&D) ;
- Evolutions des différents postes de charges ;
- Analyse des évolutions sur 2 à 3 exercices : le pourquoi de ces évolutions, les conséquences pour l’entreprise en terme de rentabilité, de besoins de financements ...
- Les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG) :
- Marge ;
- Valeur Ajoutée ;
- Excédent Brut d’Exploitation ;
- Résultat d’Exploitation ;
- Résultat courant ;
- Résultat exceptionnel.
- Analyse de la rentabilité : affectation de l’EBE – Approche de la Capacité d’Auto-Financement (CAF) ;
- L’exploitation et l’exceptionnel la notion de récurrence des caractéristiques financières de l’entreprise.
Gestion financière de l’entreprise : le bilan
- Bilan : l’approche patrimoniale de l’entreprise ;
- Actif : « ce que possède l’entreprise » ;
- Passif : « d’où viennent les fonds pour le financer» ;
- Actif et Passif : deux approches différentes mais complémentaires de l’entreprise ;
- Haut de bilan : les fondations de l’entreprise, les bases de sa solidité financière, l’implication des dirigeants – Définition de la notion de Fonds de Roulement (FR) ;
- Notion d’indépendance financière ;
- Bas de bilan : le fonctionnement de l’entreprise, son « cycle d’exploitation – Définition de la notion de Besoin en Fonds de Roulement (BFR) ;
- Définition de la notion de Solde Net de Trésorerie (SNT) ;
- Approche et analyse de la trésorerie ;
- Etude de la solvabilité au travers des ratios financiers.
Gestion financière : les investissements
- La décision d’investir : investissement productif, investissement de « remplacement », investissement de « développement » ;
- Les conséquences de l’investissement : activité, rentabilité, endettement, structure financière ;
- Le financement de l’investissement : auto-financement, crédit d’investissement, location (crédit-bail) ;
- Les conséquences du choix du financement : structure financière, indépendance financière, fiscalité.
Gestion financière : les besoins de trésorerie
- Les besoins de trésorerie dans le bilan : le Solde Net de Trésorerie ;
- Anticiper les besoins de trésorerie : le plan de trésorerie (budget de trésorerie) ;
- Le financement des besoins de trésorerie par la banque - Conséquences ;
- Le financement des besoins de trésorerie hors banque – Conséquences ;
- La gestion de la trésorerie excédentaire : placements bancaires ou autres types de gestion ;
- Rappels de l’importance de l’analyse de la trésorerie.
Gestion de l’entreprise : approche fiscale
Elaboration des documents comptables
- Définition et rôles de la liasse fiscale : détermination de l’assiette de calcul de l’impôt ;
- Deux impôts : IR-IS ;
- Notions d’options fiscales pour la quasi-totalité des structures juridiques ;
- Etapes de l’élaboration des documents
comptables :
- détermination des choix de la direction en terme de provisions ou d’amortissements ;
- saisie des opérations de fin d’exercice ;
- élaboration des documents de synthèse : compte de résultat avec les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG), bilan avec les notions de Fonds de Roulement (FR) et Besoin en Fonds de Roulement (BFR).
- Utilisation d’un logiciel de comptabilité ;
- Coordination des fiscalités des Etats membres de l’UE (COM 2006 823 final – Non publié au JO).
Documents comptables et communication d'entreprise
- Une communication nécessaire tant en interne qu’en externe ;
- Une communication obligatoire : publication des comptes de certaines entreprises ;
- Les motivations de la « communication financière » ;
- Les écueils et risques de la « communication financière ».
Impôt sur le revenu (IR)
- Caractéristiques de l’IR
- C’est l’impôt des personnes physiques : les salariés, les dirigeants d’entreprise ;
- Les principales composantes de l’IR : revenus du travail - revenus de l’épargne, revenus exceptionnels (plus-values) ;
- Mode de calcul de l’IR : abattements, déductions, quotient familial, tranches marginales d’imposition – taux moyen, réductions, plus-values, corrections ;
- L’IR pour l’entreprise
- Certaines entreprises sont « taxées dans ce régime » : notion de transparence fiscale ;
- Régime des BIC : une composante de l’IR, modes de fonctionnement et spécificités, un point important : la non déductibilité de la rémunération du dirigeant ;
- Régime des BNC : similitudes et différences avec les BIC, présence du seul compte de résultat (absence de bilan) et analyse de la liasse fiscale, spécificités des professions libérales ;
- Régime des BA : spécificités agricoles.
- Déclaration du bénéfice par le ou les associés de l’entreprise à l’IR.
Impôt sur les sociétés (IS)
- Mode de fonctionnement de l’IS : différences principales avec le régime de l’IR (taux, déductibilité de la rémunération du dirigeant ...) ;
- Mode de calcul de l’IS :
- produits imposables – charges déductibles ;
- taux d’imposition : conditions d’application du taux minoré de 15 % ;
- prise en compte des déficits : report en avant ; report en arrière (carry-back).
- Liquidation de l’impôt : paiement en 4 acomptes et un solde ;
- Régime mère-filiale ;
- Régime de l’intégration ;
- Contribution sociale ;
- IS et « rémunération » par le biais des dividendes : les changements de la LdF 2013 concernant les charges sociales ;
- Arbitrage IR - IS ;
- Première approche de la notion d’optimisation fiscale ;
- La notion d’optimisation sociale : un point de plus en plus important au regard des lois de finance françaises 2013 et 2014.
Autres impôts
- Contribution Economique Territoriale (Cotisation Foncière des Entreprises et Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) ;
- TVA : première approche ;
- Droits d’enregistrement ;
- Taxe sur les salaires ;
- Taxe d’apprentissage ;
- Taxe foncière ;
- Taxe sur les Véhicules de Société.
Audit et contrôle fiscal
- Généralités sur l’audit ;
- Les opérations de révision comptable ;
- L’organisation d’un cabinet comptable et ses missions.
Direction de l’entreprise – Gouvernance
Généralités de la direction d’entreprise
- Entreprendre : logique entrepreneuriale – création d’entreprise ;
- Direction d’entreprise et pouvoir ;
- Les 5 actions du dirigeant :
- prévoir et anticiper ;
- organiser le quotidien, organiser le changement ;
- commander ses équipes ;
- coordonner l’action de chacun pour une plus grande efficacité ;
- contrôler.
- Diriger au quotidien. Gérer les différents « styles de direction » :
- autoritaire « descendant » ;
- « paternaliste » ;
- consultatif ;
- participatif.
- La prise de décisions, les processus de décisions ;
- La direction et l’organisation générale de l’entreprise : liens entre les différents services de l’entreprise et ses dirigeants.
Stratégie de l’entreprise
- Définition d’une stratégie d’entreprise ;
- Types de stratégies :
- commerciale ;
- organisation interne ;
- vis à vis de la concurrence ;
- vis à vis de la réglementation et du législateur ;
- fiscale.
- Les conséquences d’un choix stratégique : investissement matériel, investissement humain, organisation de l’entreprise, croissance interne ou externe.
Diriger, accompagner la croissance de l’entreprise
- Croissance interne : les leviers de croissance, le rythme de la croissance, les différentes étapes de la croissance ;
- Croissance externe : avantages et inconvénients, stratégies développées, aspects fiscaux, aspects économiques ;
- Croissance d’entreprise et politique de communication ;
- Croissance de l’entreprise et structure juridique et financière ;
- Marché intérieur. Exportation européenne. « Grande exportation ».
Diriger - Manager
- Travailler en équipe ;
- Diriger une équipe : constitution de l’équipe de direction, différents types d’organisation de la direction ;
- Les qualités d’un manager ;
- Manager en situation de crise ;
- Manager le changement.
Ressources humaines de l’entreprise
Une composante essentielle de l’entreprise
- Le savoir-faire de l’entreprise ;
- L’un des postes de charges les plus important de l’entreprise ;
- Une composante de l’image de l’entreprise.
Organisation de la Direction des Ressources Humaines (DRH)
- Aspect administratif : gestion des contrats d’embauche, établissement des fiches de salaire, obligations de communication légal (bilan social), obligations déclaratives aux organismes sociaux ;
- Utilisation d’un logiciel RH : embauches, congés, absences, départs, bulletins de salaires ...
- Gestion des carrières : le salarié dans le temps ;
- Obligation légales : un droit du travail complexe fonction de la taille de l’entreprise (notions de seuils) ;
- Les charges sociales payées par l’entreprise : première approche générale, grandes logiques, les différentes charges à payer, les taux des charges sociales dans leur globalité, la protection sociale des salariés dans ses grandes lignes.
Politique salariale
- Promotions (interne - externe) et accès aux postes d’encadrement ;
- Politique de rémunérations : rémunération fixe, rémunération variable, intéressement, participation, autres rémunérations (avantages en nature, véhicule de fonction ...) ;
- Formation professionnelle.
Ressources humaines et communication d’entreprise
- Les modes d’expression dans l’entreprise : communication « montante » et/ou « descendante » ;
- Les obligations légales : représentants du personnel, syndicat, comité d’entreprise, CHSCT ;
- Gestion des conflits ;
- Entretiens annuels des salariés.
Les ressources humaines en lien avec les autres composantes de l’entreprise
- La direction générale de l’entreprise en relation avec la Direction des Ressources Humaines (DRH) ;
- La gestion spécifique de l’encadrement ;
- Gestion RH des cadres de direction ;
- Les salaires et les charges sociales : l’un des postes ressources humaines de charges les plus important de l’entreprise ;
- La gestion des charges salariales : une gestion à moyen et long terme.
Approche commerciale de l’entreprise
Clientèle - Marché
- Connaissance de la clientèle ;
- Etude de marché ;
- Anticipation des évolutions du marché ;
- Marché et stratégie ;
- Segmentation ;
- Organisation du suivi clientèle : répartition des portefeuilles, moyens mis en œuvre ;
- La connaissance de ses clients grâce aux nouveaux outils de communication par internet.
Concurrence
- Connaissance de la concurrence – Atouts concurrentiels ;
- Veille concurrentielle ;
- Politique de prix ;
- Autres approches de la concurrence.
Plan marketing
- Définition ;
- Mise en application au travers de la politique commerciale ;
- Liens avec la politique de communication de l’entreprise ;
- Communication et produit ;
- Communication et prix ;
- Communication et distribution.
Politique commerciale : contenu, organisation
- Organisation et mise en place d’un plan d’action commerciale ;
- Budget alloué ;
- Travail sur le fichier client ;
- Travail avec les fournisseurs ;
- Management des équipes commerciales ;
- Fixation des objectifs : enjeux, niveaux, réalisme ;
- Politique de prix ;
- Politique produit (nouveaux produits, packaging) ;
- Incitations commerciales : promotions ponctuelles, « rétro-commissions ».
Politique commerciale : mise en œuvre
- Calendrier de l’action ;
- Communication : actions publicitaires, réunions promotionnelles ... ;
- Suivi de l’action : tableaux de bord, indicateurs ;
- Recadrage de l’action ;
- Evaluation de l’action ;
- Prises de décisions en aval : action complémentaire, changement du plan marketing.
Image de l’entreprise
- Charte graphique, logo, signalétique ;
- Budget communication externe ;
- Gestion des crises médiatiques ;
- Plan média ;
- Mécénat, communication évènementielle.
UC D32
Techniques professionnelles
Valeur : 15 crédits
Entretien : 30 mn -- Coef. 6
Epreuve Professionnelle de Soutenance
L'épreuve professionnelle de soutenance permet de valider les capacités du candidat à mener un projet professionnel, à développer une problématique dans un document écrit et à expliquer et défendre sa démarche devant un jury.
Modalités de préparation
Quel que soit le pays d'exercice, l'élaboration du document écrit peut s'appuyer sur différentes modalités d'expériences formatives :
- soit un stage en entreprise
- soit un emploi salarié
- soit des travaux plus théoriques.
Le stage en entreprise
Le stage doit se dérouler pendant la scolarité. Il doit avoir une durée comprise entre 6 et 12 semaines.
La date et la planification de ce stage sont laissées à la libre appréciation de l'établissement de formation, en accord avec sa propre organisation pédagogique. Par exemple, le stage peut être scindé en 2 parties ou organisé selon un rythme hebdomadaire propre à l'alternance (n jours en école, n jours en entreprise). Toutefois, il semble préférable, pour des motifs pédagogiques, que le stage ainsi scindé se déroule dans la même entreprise ou organisation.
Le terrain de stage doit être choisi en fonction des possibilités d'actions professionnelles du candidat, et soumis à l'équipe pédagogique de l'école, qui en valide le bien-fondé et l'adéquation avec le niveau exigé. Il peut s'agir d'une entreprise publique ou privée ou d'une organisation au sens large.
Ce stage donne l'occasion au candidat de déterminer, en relation avec son tuteur en entreprise et, éventuellement, son tuteur-enseignant, les études, les actions ou les missions qui lui seront confiées et qui constitueront la matière de son rapport d'activités. La production d'un certificat de stage mentionnant la durée, les dates et, éventuellement les études ou missions confiées par l'entreprise, sera exigé au moment de l'épreuve de soutenance.
L'emploi salarié
La préparation du mémoire peut également s'appuyer sur l'expérience professionnelle du candidat, qu'il soit salarié à temps plein ou en alternance, pourvu que la nature de ses activités professionnelles et le niveau de ses responsabilités soient conformes aux spécificités et aux exigences du référentiel de l'examen FEDE présenté. Dans ce cas, ce sont les missions qui sont confiées au salarié qui deviennent la matière de son rapport d'activités.
La production d'un certificat de travail mentionnant la date d'embauché et, éventuellement les missions confiées par l'entreprise, sera exigé au moment de l'épreuve de soutenance.
Les travaux théoriques
Les candidats qui n'ont pas la possibilité d'obtenir un stage en entreprise peuvent appuyer leur mémoire sur des travaux théoriques.
Dans ce cas, le projet de mémoire est négocié et déterminé en début d'année en concertation avec l'équipe pédagogique et plus spécialement un tuteur-enseignant, qui aura pour rôle de superviser le projet.
Dans la mesure du possible, ce projet aura une dimension européenne et sera élaboré en liaison avec une entreprise ou une organisation professionnelle où il pourrait trouver une application.